7 août 2013

Ma vie d'enfant unique


Je ne sais pas ce que c'est que d'avoir un frère ou une sœur. Je ne sais pas ce que cela fait de devoir partager son papa et sa maman, ses jouets et sa chambre.

Mes parents ont choisi de n'avoir qu'un seul enfant. Ma maman ne voulait donner son amour qu'à son unique fille. Quand j'étais enfant, je répondais aux gens qui me demandaient ce que je ferais si j'avais un petit frère ou une petite sœur que je le mettrais à la poubelle. 

J'ai longtemps cru que c'était une chance d'être le seul enfant. J'avais l'amour de mes parents rien que pour moi. Il n'y avait pas de jalousie au sein de notre famille. J'avais aussi tout ce dont je désirais et je savais que je serais la seule héritière des biens familiaux.

Mais ça, c'était avant de devenir mère à mon tour.

Depuis 5 mois, je regrette d'être enfant unique. Je regrette de ne pas avoir un frère ou une sœur sur qui me reposer un peu, avec qui partager mes bonheurs et mes peines.

Quand tu es enfant unique, tu as une énorme pression sur les épaules. Tu es l'unique enfant, il faut que tu sois comme tes parents l'imaginent, il faut que tu fasses des études, que tu les rendes fières. Car, oui, il n'y a que toi, il n'y a personne d'autre. Tu n'as pas le droit de faire des erreurs. La fierté de ta famille dépend de toi.

Quand tes parents vieillissent, tu es seul à devoir t'en occuper. Tu n'as personne sur qui te reposer, tu n'as personne avec qui partager les tâches. Non, il n'y a que toi. S'il faut, un jour, mettre tes parents en maison de repos, c'est toi et toi seul qui devra payer les frais engendrés si tes parents n'ont pas assez avec leur petite pension.

Quand tu as des enfants, ils sont accueillis comme le Messie au sein de ta famille. Et si, malheur, tu n'en veux pas ou bien si tu n'arrives pas à en avoir, c'est un drame car il n'y a que toi qui peux leur permettre de devenir grands-parents.

Dans ton enfance, tu n'apprends pas le partage. Sauf si tes parents te mettent à la crèche. Mais si ce n'est pas le cas, tu seras égoïste. Arrivé à l'école maternelle, tu en souffriras et tu auras du mal à te faire des amis. Tu vois les autres enfants comme des dangers qui risquent d’abîmer tes précieux jouets. Tu ne comprends pas pourquoi ils sont si différents de toi. 

Les souvenirs se créent avec les gens. Si tu n'as que tes parents et pas de frère et sœur, tu auras plus de mal à créer des souvenirs car tes jeux se dérouleront toujours entre toi et... toi. Mes souvenirs, je ne les partage avec personnes d'autre que mes parents. Quand tu es enfant unique, tu ne fais pas de bêtises ou presque pas car les bêtises se font en général à plusieurs. Tout seul, c'est moins marrant. Certains parents se diront "chouette" en lisant ceci, mais sachez qu'un enfant a besoin de faire des bêtises. Sur le moment, c'est pénible mais cela crée des souvenirs dont vous vous rappellerez avec joie plus tard.

Si, à l'âge adulte, tu as des soucis avec tes parents, tu n'as pas de frère ni de sœur avec qui en discuter, tu ne peux faire appel à personne pour faire le médiateur. Tu dois te débrouiller seul vu qu'il n'y a que toi. 

Si tu décides de partir vivre à l'étranger, tu priveras tes parents du seul enfant qu'ils ont créé. Et des seuls petits-enfants qu'ils auront.

Quand tu es enfant unique, tu bénéficies de tout l'amour de tes parents puisqu'il n'y a que toi. Mais cet amour peut parfois être étouffant. Tu peux te retrouver sur-protégé par ta famille.

Etre enfant unique, c'est se sentir très souvent seul. Tu n'as personne avec qui partager tes jeux (sauf si tu as des cousins, cousines). Certes, tu apprends à te créer un monde imaginaire, c'est bien de faire travailler son imagination, mais pour l'avenir, je pense que ce n'est pas bénéfique.

Parents qui me lisez, si vous avez décidé de n'avoir qu'un seul enfant, c'est votre choix et je ne me permettrais jamais de vous dire que c'est une mauvaise idée. Cela peut être une bonne ou une mauvaise chose en fonction des enfants et de l'éducation que vous déciderez de leur donner. Chaque vécu est différent.



D'autres enfants uniques dans la salle? Comment le vivez-vous?




54 commentaires:

  1. Avoir des frères et sœurs est une situation souvent idéalisée. D'abord, tu ne partages pas forcément leurs jeux : pas le même âge. Tu as droit au comparatif négatif : ton frère, lui, a été sage etc... Tu partages la chambre, l'école, les parents, leur affection mais surtout leur attention, les grands-parents. Quand tu es l'aîné, tu es souvent "responsable" des petits, quand tu es au milieu, tu es celui qui est ni l'aîné ni le petit dernier. Quand tu es le petit dernier, tu es celui qui est le plus jalousé. Franchement, la réalité n'est pas rose. Je peux te parler de mon expérience professionnelle des successions : rarement l'entente, souvent des règlements de compte. La concurrence entre les enfants des uns et des autres. C'est à celui dont l'enfant a le plus "réussi". Je veux un enfant unique ou gémellaires, car je ne veux pas qu'il se sente mal aimé parce que son frère ou sa sœur a plus besoin d'attention, je ne veux pas qu'il soit "responsable" des autres et je ne veux pas, parce qu'il est plus autonome, qu'on lui demande toujours plus de sacrifices : enfant mais aussi adulte. Tu deviens celui qui doit aider les autres, celui qui devrait s'estimer heureux d'avoir moins de tout, puisqu'il est plus débrouillard/bosseur/autre. On se sent aussi seul avec une fratrie. Regarde les adultes autour de toi : sont-ils proches de leurs frères et sœurs? Combien de rancoeurs cachées, de jalousie, de conflits? Combien d'amours fraternels survivent plus de 5 ans à la disparition des parents?
    Ma cousine m'a longtemps dit qu'elle regrettait de ne pas avoir de frère ou de sœur pour jouer avec elle et pour se confier quand elle était enfant. Elle a changé d'avis à l'âge adulte. En fréquentant les frères et sœurs de son conjoint...
    delphineland

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    1. Et bien dis donc! Merci pour ton commentaire! Je remarque que finalement rien n'est rose que ce soit d'un côté ou de l'autre. Vu que je n'ai pas expérimenté la fratrie, j'ai envie de l'offrir à mon enfant. A contrario, toi qui l'a expérimentée, tu ne voudrais pas l'imposer à ton enfant. Néanmoins, les parents ont tout de même une très forte responsabilité vis à vis de l'entente entre frères et soeurs. A eux de ne pas montrer de préférences, à ne pas comparer, etc. Souvent les parents ne traitent pas leurs enfants de la même manière et là est le souci. Perso, je ferai mon maximum pour traiter mes enfants pareillement quand minifée aura un frère ou une soeur.
      Mais tu as raison, rares sont les adultes qui s'entendent avec leur fratrie. Et souvent, la succession est un gros motif de dispute.

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    2. Ben franchement, pour moi qui suis l'ainée de 5 enfants, je ne trouve pas que l'important c'est de traiter tous les enfants de la même manière, cette façon est au fond assez inéquitable, l'important, pour moi, est de parvenir à donner à chaque enfant ce dont il a besoin, et comme chaque enfant est différent, chaque enfant a des besoins spécifiques ! Donc pour contenter tout le monde, ce n'est pas de les traiter à l'identique, parce que l'identique conviendra peut être très bien à l'un mais pas aux autres, mais c'est de comprendre qui a besoin de quoi et lui donner ! Je pense que les parents peuvent faire bcp pendant l'enfance pour qu'il y a de bonnes relations dans la fratrie, justement en ne comparant pas, en leur apprenant le respect de l'autre, l'entraide et à régler eux-même leurs conflits, à la limite en étant médiateur, mais sûrement pas un arbitre ! Et puis en effet, ne pas oublier que même l'aîné est un enfant et qu'on a pas à se décharger de sa responsabilité de parent sur lui, mais bien sur un autre adulte !

      Mais en effet la conclusion que rien n'est rose, ni l'enfant unique ni la fratrie, est la bonne car ce sont juste des difficultés différentes ! C'est comme entre le mariage et le célibat, la vie en couple ou la vie avec des enfants ... chaque situation a ses avantages et ses inconvénients ! Même si perso, je ne suis pas pour l'enfant unique, mais pour un temps raisonnable entre deux enfants.

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  2. Je ne pense pas que la succession soit un motif de dispute mais plutôt un révélateur de rancoeurs accumulées. Les parents sont très vigilants dans la petite enfance mais ça se dégrade plus tard vers les 7/8 ans je dirai. Là, ils ne maîtrisent plus aussi bien, des emplois du temps surchargés : boulot la fratrie s'est développée, les trajets pour les activités périscolaires etc , mais aussi des enfants ont appris à dissimuler leurs petits tracas fraternels et leurs disputes, des enfants qui fréquentent d'autres univers où la vigilance des parents n'a pas ou moins accès : l'école, le sport par exemple. Le nœud du problème à mes yeux est le temps accordé à chaque enfant pour ne pas passer à côté d'éléments importants. Souvent, comme il est insuffisant, il est mal partagé ou n'est utilisé que pour la "gestion" : devoirs, école, sport, toilette, habillement, repas et pas assez pour "perdre du temps avec chaque enfant, individuellement, sans la présence de la fratrie". Il y a souvent une concurrence entre enfants pour la place et l'affection dans la famille et tout autant à l'âge adulte.
    Personnellement, je me suis sentie négligée et condamner à assumer la fratrie. C'est toujours le cas. On m'a attribué très tôt la place de celle qui se débrouille puis de celle qui doit résoudre et aider. Et ça m'a dévorée. La culpabilité dès que je voulais penser à moi. La rage que mes parents "oublient" leur négligence ou la nie, la justifient : "tu te débrouillais, tu avais des capacités, ton frère et ta sœur avaient plus besoin de nous" " d'ailleurs, tu as marché à 10 mois, tu as eu ton bac à 17ans". Comme si je n'avais pas besoin que l'on s'intéresse à ma scolarité, comme si parce que j'avais de bons résultats, j'allais bien. Même chose à l'âge adulte : j'ai traversé la maladie seule. Totalement seule, on m'a seulement sollicitée, je suis condamnée à être celle qui résout tout.
    Des fratries comme la mienne, j'en ai vu tant et tant que depuis que je réfléchis à un ou deux enfants, j'ai décidé un. Et je m'entends dire : avoir un seul enfant c'est égoïste, imagine que tu le perdes... Comme si perdre un enfant quand on en a deux, ce serait une moindre peine! ça sera un (ou aucun si ce n'est pas possible) et il aura toute l'attention de sa maman.
    Delphineland

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    1. C'est vrai que les parents doivent rester vigilants toute l'enfance et même l'adolescence. En fait, ils ne doivent jamais relacher cette vigilance. Mais ton commentaire me fait réfléchir au fait de garder du temps pour chaque enfant. Faire des activités avec chaque enfant et pas systématiquement avec les deux en même temps. Comme tu le dis, c'est important.
      Je suis désolée pour toi que tu ais souffert au sein de ta fratrie. Tes parents et frères et soeurs ont mal agi avec toi, ils n'avaient pas à t'attribuer un rôle. Mais malheureusement, c'est une erreur qui est souvent commise... Comme quoi, on peut être seul même entouré de frères et soeurs!
      Avoir un enfant ou deux ou trois c'est de toute façon égoïste car on fait un enfant pour SOI. Quant à l'argument de perdre un enfant, il est stupide. Néanmoins, je peux tout de même le comprendre dans le sens où, si tu as un autre enfant, tu dois trouver en toi la force de continuer à avancer car tu as encore un petit qui a besoin de toi.
      Tu dis que tu voudrais un seul enfant pour qu'il ait toute l'attention de sa maman sur lui. Moi justement, je souffre d'avoir toute cette attention sur moi. C'est trop, trop de pression. Ma famille en attend trop de moi et, vu que je ne me confonds pas avec l'image qu'ils se font d'un enfant, ça provoque des conflits. Je suis sure que ce serait plus simple si j'avais un frère ou une soeur. Je sentirais moins de pression sur mes épaules. Et actuellement je trouve que cette pression est invivable.

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    2. Bon c'est vrai que c'est aux parents de bien jouer leur rôle pas à nous enfant de les y pousser, mais c'est vrai que tu y aurais gagner à réclamer ce dont tu avais besoin, et limite à faire une crise si on ne le donne pas !
      Moi aussi j'ai eu une scolarité sans problèmes, mais comme tous les enfants j'avais besoin que mes parents s'y intéressent, donc même au collège, je forçais mes parents à venir rencontrer mes profs, pcq c'était important pour moi. Mon mari lui a vécu ce : tu dois être l'exemple, t'occuper des petits et les aider, allant même jusqu'à rattraper leurs grosses bêtises, même adultes ! Lui le faisait avec joie et avec tout son coeur, ça ne lui pesait et lui semblait normal jusqu'au jour où même après avoir encore été bon avec eux, ils l'ont insulté sans raisons donc ! Et bien, c'est terminé maintenant, ils font leur vie de leur côté et nous du nôtre !
      Pour ce qui est de la pression sur les épaules, là c'est mon père enfant unique qui l'a longtemps portée, même après le décès de ses parents, il avait encore une tante célibataire sans enfant dont il ressentait la pression, c'est dire ! Mais je pense que cette pression est une question d'éducation plus que du nombre d'enfants, parce que parfois, même avec plusieurs enfants des parents mettent ce genre de pression, parfois sur l'un, parfois sur plusieurs !

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  3. En réponse aux commentaires précédents, mes parents ont fait une grande différence entre ma soeur et moi, surtout parce que nous avions 10 ans d'écart et qu'ils avaient bien changé en dix ans (de situation financière et de mentalité). Elle a eu une enfance beaucoup plus facile que la mienne, même si je n'ai pas été maltraitée, loin de là!! Disons qu'elle avait 3 adultes à son service...
    Et au final, on s'adore toutes les deux car l'éducation ne fait pas tout, c'est à mes parents que j'en veux un peu, pas à ma soeur. Je ne m'imagine pas rester sans nouvelles d'elle et ne plus la voir pendant des mois, les liens familiaux sont très importants à mes yeux.
    C'est la raison pour laquelle je n'ai jamais voulu d'enfant unique. Ils sont deux, je n'en aurais sûrement pas d'autres car c'est du boulot mais un seul, j'aurais eu l'impression de lui faire un mauvais coup.
    Par contre, je pense qu'on peut être un enfant unique équilibré. Je ne voudrais pas culpabiliser les parents qui n'ont pu en avoir qu'un ou qui ne veulent pas d'autre enfant. J'ai vécu 10 ans dans la peau d'une fille unique et j'ai une tonne de souvenirs de vacances chez mes grands-parents avec mes cousins, les plus belles années de ma vie. L'important est de rencontrer du monde et ne pas s'enfermer dans un trio.

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    1. Comme tu le dis si bien Cleophis, le tout est de ne pas s'enfermer dans un trio. C'est ce qui m'a justement posé problème car je n'ai pas non plus de cousins ni de cousines. Mais il est certain que l'on peut faire d'un enfant unique, quelqu'un d'équilibre! D'ailleurs, je ne me considère pas du tout comme déséquilibrée, je suis stable dans ma vie. Je veux simplement mettre le doigt sur certains "soucis" qui peuvent survenir sans que les parents n'y pensent.
      Dans ton cas, 10 ans de différence c'est beaucoup et c'est un peu normal qu'il y ait des différences entre ta soeur et toi. Mais comme tu le dis, c'est à tes parents que tu dois en vouloir et non à ta soeur. Je suis en tout cas bien contente de constater qu'il existe des fratries unies :)

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  4. Fille unique, imaginative et heureuse, maman d'une fille unique, imaginative et heureuse :)

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    1. Si tu es heureuse, c'est le principal :) Etre enfant unique peut convenir à certaines personnes! Je ne fais pas de généralité avec mon article.

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  5. Pour ma part, aînée d'une famille de 3 enfants (2 frères jumeaux de 3 ans de moins que moi), j'ai eu aussi beaucoup de responsabilités.

    On s'est toujours plus occupé des mes frères. Et c'est toujours le cas malgré qu'ils aient 22 ans! Soit disant mes frères ont eu plus besoin de mes parents que moi. Ils ont été couvé pendant que moi je devais me débrouiller seule pour avancer dans la vie.

    Aujourd'hui c'est toujours moi que l'on appelle pour régler un problème avec l'un ou l'autre de mes frères. D'après mes parents, je suis la grande sœur, je dois être disponible, fermer ma bouche et régler leurs soucis... Mouai... Avec mon mari on est pas convaincu... J'en ai raz le bol!!!

    Quand je vois les frères et sœurs de ma belle mère, c'est l'horreur leur relation. C'est de la rancœur à tout bout de champs! Du coté de ma mère, ses frères et sœurs pas mieux non plus. Mon mari et sa sœur? Deux opposés qui ne se parlent quasiment plus que pour se critiquer. ET quand j'entend mes amis avec leurs histoire de famille c'est souvent pareil.

    En bref, les grandes familles UNIES ça fait toujours rêver. Mais c'est rarement le cas en vrai!

    Et pour ma part, enceinte de mon 1er enfant, on se pose de plus en plus la question de l'enfant unique avec mon mari. Il y a du pour, il y a du contre... Pas facile de prendre une décision.

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    1. C'est sur que les familles unies sont rares, j'en ai bien conscience! Comme tu dis, il y a du pour et du contre à avoir un enfant unique. Avec mon article, je voulais simplement mettre le doigt sur les points négatifs auxquels les parents ne pensent pas toujours. En général, on s'imagine que c'est le pied d'être un enfant unique, je voulais simplement démontrer le contraire.
      Je pense que dans une fratrie, il est important de ne pas imposer de rôles aux enfants. Tu en as souffert et c'est bien triste! Mais c'est aux parents qu'il faut en vouloir, c'est eux qui impose ce rôle à leur enfant. Mais il faut savoir qu'en tant que fille unique, les parents imposent aussi un rôle à leur enfant. Pour ma part, j'ai beaucoup de pression sur les épaules.

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  6. Personnellement j'ai une grande sœur qui ne m'a jamais aimé, qui était jalouse de moi et m'a menée la vie dure, parfois j''aurais souhaité être enfant unique, car ma grande sœur prenait beaucoup de place et m'a rabaissée pendant pas mal d'années.
    Avoir un frère ou une sœur avec laquelle on ne s'entend pas ce n'est pas facile à vivre non plus :(

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    1. Non je te comprends. Ca a dû être dur pour toi. Tu aurais peut-être été plus heureuse si tu avais été fille unique, comme moi si j'avais eu un frère ou une soeur... Ou pas... On ne saura jamais.

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  7. Il n'y a malheureusement pas de situation ideale. Ma mere a tenu a avoir deux enfants, parce qu'elle a souffert et souffre encore d'etre enfant unique.
    Et puis moi qui revait d'une grande famille, je me retrouve seule avec un petit garcon et j'ai justement peur qu'il soit enfant unique a son tour.
    J'ai de la chance, avec ma soeur nous nous entendons bien. Mais j'ai des amis issus de grande fratrie qui ne cessent de se dechirer. je crois que ca depend vraiment des personnes et de la vie de chacun.

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    1. Comme tu le dis, cela dépend des personnes et de la vie de chacun. Peut-être que ton enfant vivra très bien le fait d'être enfant unique? A toi de faire en sorte qu'il se sent bien dans ce rôle. En tout cas, c'est super que tu t'entendes bien avec ta soeur! Cela doit te permettre de partager des moments de joie formidables!

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  8. Bonjour,
    J'adore ce texte, il m'a donné des frissons.
    J'ai deux frères et la situation n'est pas rose non plus. Je ne pense pas qu'il y ait une situation idéale, chacune à ses avantages et ses inconvénients.
    A très vite !

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    1. Oui, aucune situation n'est idéale. Mais en tant que parents, on peut faire en sorte que cela se passe au mieux pour nos enfant quand on sait les erreurs à éviter.
      Je suis en tout cas heureuse que tu apprécies mon article :)

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  9. C'est quand même surprenant vos commentaires, ils sont tous négatifs ! Je suis l’aîné d'une fratrie de 3, deux petits frères après moi. Je n'imagine pas ma vie sans eux, je ne peux concevoir l'idée qu'ils ne soient pas là tellement ils me rendent heureuse ! J'ai pris le rôle de la grande, de celle qui règle leurs soucis mais avec plaisir !!! Jamais je n'accepterai qu'ils aient le moindre problème si je peux les aider !! Je souffre d'ailleurs quand je vois qu'ils sont tristes (av les filles, les études,...) et que je ne puisse pas les soulager !
    Mes parents ne nous ont pas élevés pareil, nous n'avions pas les mêmes besoins. C'est normal. Tu ne peux donner pareil à chacun, on ne les a pas au même age, nous sommes des personnes différentes en vieillissant. Mes parents ont couvé le petit dernier, c'est normal c'était le petit dernier !! Moi aussi je l'ai couvé :) et j'étais d'ailleurs heureuse d'avoir un peu d'indépendance!
    Mon mari, enfant unique, considère mes frères comme ses propres frères et se rend bien compte aujourd'hui comme ça lui a manqué. Bref moi je n'échangerai pour rien au monde. Et je compte bien avoir une famille nombreuse à mon tour!

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    1. Je partage ton opinion! Mes deux frères ont une place essentielle dans ma vie!

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    2. Je suis contente que vous soyez de mon avis :) Ca fait plaisir de voir des fratries épanouies! Je vous souhaite en tout cas que vos relations soient toujours aussi belles et remplies d'amour!

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  10. Mouais, je ne suis pas d'accord sur tout. Je suis fille unique, et ce n'est pas pour autant que j'ai eu du mal à me faire des amis (pourtant, je n'ai pas été placée en crêche) ou que je suis quelqu'un d'égoïste, au contraire.

    Mais c'est vrai que je pense souvent à mes parents. Quand les ennuis de santé arriveront, il y aura en effet personne sur qui "se reposer". Alors je croise les doigts pour une belle vieillesse.

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    1. J'imagine bien que tous les enfants uniques ne sont pas égoïstes ou qu'ils n'ont pas tous des difficultés à se faire des amis. Néanmoins, cela arrive fréquemment, j'ai pu l'observer autour de moi. Disons que c'est un risque quand on est enfant unique mais pas une fatalité.
      Espérons que nos parents soient en bonne santé le plus longtemps possible!

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  11. J'ai deux frères plus jeunes et je pense que je ne serais vraiment pas la même personne aujourd'hui s'ils n'étaient pas là! On est une famille assez spéciale mais on peut compter les uns sur les autres (et ce malgré les grandes distances qui nous séparent).

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    1. C'est super d'être soudés par les liens du sang! J'aurais aimé connaitre cette sensation.

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  12. Bonjour,
    Je suis également fille unique et je ne me reconnais pas trop dans ta description... Peut-être ai-je eu la chance d'être très entourée par ma famille et mes copines enfant. Mes parents ont fait en sorte que je ne sois pas éduquée en enfant unique. Mes jouets, il m'a fallu les trier et donner ceux avec lesquels je ne jouais plus à d'autres enfants moins chanceux que moi. Si je voulais quelque chose qu'ils jugeaient un caprice, je ne l'avais tout simplement pas, même s'ils avaient les moyens de me l'offrir. Ado, et encore aujourd'hui, certaines personnes se sont étonnées d'apprendre que je suis fille unique puisque, apparemment, mon comportement social ne correspond pas aux clichés de ce statut. Le pari de mes parents est donc gagné :)
    Bien sûr, j'aurais voulu avoir un frère comme les copines alors je m'en suis trouvée un :p Un de mes cousins plus âgé que moi. Aujourd'hui encore, on se considère comme frère et sœur. Et puis, tu oublies dans ton article l'importance des amis... Avec le temps, le ciment de l'amitié avec certaines personnes est aussi fort voir plus que celui de la fraternité. Personnellement, je le vit donc très bien et n'envie nullement mes cinq cousins/cousines qui, une fois mes oncle et tante décédés n'ont rien trouvé de mieux que de s'entre-déchirer et faire voler leur lien en éclat. Ma famille de cœur, je l'ai choisie et pour rien au monde je n'en changerais.
    Parents d'enfant unique, ne culpabilisez absolument pas ! Il n'existe pas de schéma idéal. Pour que votre enfant ait toutes les chances de son côté pour s'épanouir au sein de la société, ça ne dépend finalement que de vous ;)

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    1. C'est super pour toi que tes parents aient réussi à t'élever comme si tu n'étais pas fille unique! Ils ont fait du bon boulot! C'est aussi génial que tu ais pu te trouver un frère de substitution, c'est ce qui m'a manqué car je suis vraiment seule, pas de cousins ni de cousines et pas d'enfants avec qui jouer dans mon village étant petite.
      Je ne veux pas du tout culpabiliser les parents d'enfants uniques, juste mettre le doigt sur les soucis qui peuvent survenir et auxquels on ne pense pas spécialement. Et je suis d'accord avec toi quand tu dis que pour que l'enfant ait toutes les chances de son côté pour s'épanouir, cela dépend des parents.

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  13. Non mais n'importe quoi. C'est quoi cette nouvelle dictature de la fratrie et tutti quanti? ça me saoule de lire toujours les mêmes conneries. Oh malheur si t'as pas quinze enfants tu vas faire un malheureux, il va devenir égoïste et n'aura pas d'amis. Faut arrêter.
    Je suis fille unique, je n'ai jamais voulu de frère et sœur, je n'en veux toujours pas, et quand je vois comment ça se passe dans la famille de mon mec, sa sœur qui nous fait plus chier qu'autre chose, le beau fils, etc, je suis bien contente d'être "seule". Je me suis épargné tout un tas de casse-couilles ça oui.
    Je suis individualiste, comme vous tous, faut arrêter avec l'exemple des jouets et du goûter, j'ai jamais eu de mal avec ça, encore aujourd'hui je suis la bonne poire de service qui enlèverait son pull si tu as froid. Ça signifie quoi ne pas être égoïste??? Envoyer des dons à la Somalie et s'inquiéter pour ses voisins de pallier...? Si c'est ça j'aimerais bien voir qui le fait. Ce n'est pas une question d'enfant unique, c'est la société. Chacun pour soi et dieu pour tous. Qui sont vraiment les généreux? Ça me fait rire. Si vous vous arrêtez aux jouets désolé mais j'ai passé l'âge, et aussi loin que je puisse me souvenir je n'avais aucun problème à les partager. Mes parents m'ont bien éduqué, même si ces monstres n'ont voulu qu'un enfant. En même temps quand on fait les 35h en trois jours on a bien raison de pas en faire 50.
    Bref, votre article n'est qu'une grosse caricature. Si c'est du vécu c'est un gros stéréotype quand-même, sans doute une mauvaise éducation surtout.
    Bien sur que je pense aux futurs, à mes parents qui ne sont pas éternels, j'y pense mais je ne suis pas seule non plus. On est peut-être pas beaucoup mais au moins nous sommes soudés. Et c'est le principal.
    J'ajouterais qu'à notre époque c'est déjà assez difficile de s'auto-assumer, alors devoir assumer plusieurs vies... Bonjour la merde.

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    1. Je n'ai jamais écrit qu'il fallait faire partie d'une famille de 15 enfants (que du contraire, je suis aussi contre cela!) Entre 2 ou 15 enfants, il y a quand même une différence.
      Et si ça te saoule de lire MES conneries et bien au revoir et merci d'être passée ;-)
      Etre égoîste, ce n'est pas simplement faire des dons ou accepter de donner son gouter somme tu dis. Etre égoiste cela se remarque dans le fait d'imposer ses choix aux autres, à son compagnon par exemple. Vouloir toujours que l'autre fasse ce que l'on veut. Parfois, on ne se rend pas compte de notre comportement. L'égoisme est un défaut qui se traduit dans de nombreuses situations.
      Et oui mon article parle de mon vécu, je ne me permettrais pas d'écrire sur quelque chose que je ne connais pas. Je n'ai pas reçu une mauvaise éducation, j'explique juste les soucis que l'on peut rencontrer en tant qu'enfant unique. Et si j'ai écrit cet article c'est pour éviter que d'autres parents fassent les mêmes erreurs que les miens inconsciemment. Car je sais bien que cela se fait inconsciemment.
      Je suis en tout cas bien contente pour toi que tu ne te reconnaisses pas dans mes écrits car ils ne sont pas positifs.

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    2. bonjour vilene fermiere, je vous trouve bien argneuse et agressive pour une personne qui dit avoir été bien elevée.. La tolerance fait aussi partie de l'education Madame.. Le sujet d'Elodie est surtout un partage d'idee, elle n'a pas essayer d'imposer ses idées mais simplement de les transmettre, de les partager et je trouve çà plutot interessant quand on est parent et qu'on ne sait pas quelle decision prendre

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  14. Je suis fille unique aussi. Je n'ai JAMAIS eu de problèmes à me faire des mais bien au contraire ! J'ai tjs eu une imagination débordante (peut etre le fait de jouer seule) et cette imagination et rêverie sont pour moi un vrai point positif dans ma vie ! Ma mère a toujours accueilli avec plaisir mes amies à dormir, j'ai donc prêté mes jouets, fait des bétises et j'en garde de très bons souvenirs. Ma maison n'était jamais vide, tjs un cousin ou une copine dedans. Autour de mois les gens s'entendent avec leur frères et soeurs mais sans plus. J'ai gardé mes amies de la maternelle qui sont pour moi mes soeurs et je les ai choisies :) J'en ai un peu marre d'entendre tout le négatif des enfants uniques... Oui j'aurai aimé avoir une petite soeur mais je suis bien comme ça. Et pour plus tard, je serais ravie de rendre la pareille à ma mère en m'occupant d'elle aussi bien qu'elle s'est occupée de moi ! Tout est une question de bien gérer les enfants uniques en ne les convertissant pas en enfant roi.

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    1. De fait, il ne faut pas convertir les enfants uniques en enfant roi et c'est je pense assez difficile pour les parents. Certains y arrivent très bien, d'autres moins. Développer son imagination c'est bien mais à trop rêver on peut se perdre dans nos songes.
      Je n'ai pas eu la chance d'avoir des cousins, cousines et il n'y avait pas d'enfants pour jouer avec moi dans mon village, ce qui explique ma solitude et ma déception d'avoir été enfant unique. Tu as pu te trouver des soeurs de coeur et c'est super!

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  15. je suis pas fille unique,heureusement car la fratrie,t'apprends pas mal de chose mais être enfant unique aussi.les 2 ont leurs avantages et inconvénients et ça dépend beaucoup des parents et de leur vision des choses.Ma fille a 14 ans ,elle est enfant unique meme si dans peu de tps elle sera grande soeur,oui elle voulait une soeur ou un frére pour ne pas se sentir seule et oui elle a apprécié d'etre la seule à se faire chouchouter.
    C'est à nous en temps que parents de définir quel relation on veut avec nos enfants et de les aimer tel qu'ils sont et pas tel qu'on le voudrait.
    Donc unique ou pas,c'est pas le plus important,l'important c'est l'amour donné et rien d'autre

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    1. Tu dis quelque chose de très juste, aimer son enfant tel qu'il est et non pas tel qu'on le voudrait. Et je suis d'accord quand tu dis que la fratrie apprend pas mal de choses.
      C'est sur qu'il y a des avantages et des inconvénients aux deux et chacun fait son choix en connaissance de cause.
      En tout cas je trouve ça chouette que ta fille de 14 ans accueille avec joie son petit frère ou sa petite soeur :)

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    2. la meilleure amie de ma sœur était fille unique et nous étions un peu comme ses sœurs ,ses parents n'ont pas pu lui donner de petit frère ou sœur,alors elle a compensé sur nous et le je pense que le fait d'avoir des frangines a mi-temps c'était cool.
      Comme je l'ai dit tout est dans la vision des parents.
      Ma fille était unique car les aléa de la vie ont fait qu'avoir un autre enfant était pas envisageable mais je regrette pas,son petit frère(c'est un garçon^^) sera élevé avec le même amour qu'elle car c'est ce qui compte.
      Je pense qu'au final on veut ce que l'on a pas eut.
      Airelle(j'avais pas signé l'autre ^^" désolé)

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    3. Avoir des soeurs à mi-temps c'est plutôt cool! Parfois, on n'a pas vraiment le choix d'avoir un ou plusieurs enfants. C'est la vie, c'est comme ça, le principal c'est l'amour que l'on porte à ses enfants. Et je suis d'accord avec toi, on veut ce qu'on n'a pas eu!

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  16. J'ai un peu été élevée comme une fille unique, mon demi frère ayant 11 ans de plus que moi, et comme toi j'ai beaucoup regretté de n'avoir personne à qui me confier, avec qui jouer, avec qui sortir quand j'étais ado. J'ai toujours voulu une famille nombreuse, pour l'instant j'ai 3 enfants, 3 enfants très rapprochés et c'est un immense bonheur de les voir aussi complices, aussi proches. Je sais que j'ai fait le bon choix et par procuration je partage leur joie d'être une belle fratrie qui devrait encore s'agrandir !

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    1. On se rejoint dans notre vécu. Je crois que pour le comprendre, il faut l'avoir vécu. Cette solitude, c'est difficile à vivre. Contente en tout cas que tu ais réussi à trouver le bonheur en créant ta propre famille nombreuse :)

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  17. Je comprends mal ton article..Etre enfant unique ne veut pas dire "vivre en recluse"..Je suis une enfant unique mais vite mise a l'école maternelle,vite envoyée en colonie je n'ai pas l'impression d'avoir été élevée "en otarcie"..
    par contre oui bien sur on doit s'occuper de ses parents quand ils en ont besoin mais ce n'est pas parce qu'on est une fratrie de quatre ou cinq enfants que tous s'occuperont de leurs parents..
    Cette façon de dire "unique ou pas c'est l'amour donné et rien d'autre" tu as manqué d'amour??
    Et puis tu sais un enfant n'en remplace pas un autre..Si tu pars a l'etranger TU manqueras a tes parents meme s'ils ont encore deux ou trois autres enfants..
    L'important c'est de donner beaucoup d'amour a un enfant...unique ou pas..
    C'est ce qui lui donne de la force pour sa vie future..
    Mais unique ou pas un enfant aimé c'est l'essentiel!!
    Pierrette

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    1. Je n'ai pas du tout manqué d'amour dans mon enfance, c'est tout le contraire! Par mon article, je voulais juste mettre le doigt sur les points négatifs qu'il y a à être enfant unique. Evidemment, il y a aussi des points positifs, c'est comme dans tout. Mais à l'heure actuelle, c'est un regret pour moi de ne pas avoir de frère et soeur.
      Tu as raison quand tu dis que même si on est 4 ou 5, tous ne s'occuperont pas de leurs parents. Ca arrive c'est sur.
      C'est sur que l'enfant qui part à l'étranger manquera à ses parents mais j'ai quand même l'impression que ce sera moins pénible s'il y a d'autres enfants qui restent.
      En tout cas, comme tu le dis, l'essentiel c'est d'aimer son enfant :)

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  18. Bonjour,

    Pour ma part je suis la petite dernière de deux familles décomposées puis recomposées... J'ai 10 ans de différence avec ma soeur, et 20 avec mon frère !
    Ils n'ont jamais vécu avec moi (mon frère étant déjà partie de la maison, et ma soeur en garde quasi exclusive avec sa mère). Si je témoigne c'est justement parce que j'ai un peu des deux côtés...
    La petite dernière, la chouchoute. Adorée par ma soeur et mon frère, par ma famille car la petite dernière de TOUTE la famille et la seule fille du côté à ma mère. Elevée comme un enfant unique, pourrie gatée que ce soit d'amour ou de jouets... Assez bien elevée je crois mais quand même égoïste et capricieuse, et pas du tout patiente.. Mes cousins ont minimum 40 ans donc pas de lien non plus avec eux. J'ai donc toujours grandi comme un enfant unique.
    Mais.... j'ai mon frère et ma soeur, grands certes mais ils sont là. Ils sont effectivement là pour les bons moments à Noel, aux anniversaires, les soirées, les sorties, les voyages. Mais aussi dans les mauvais moments quand j'ai besoin de conseils sur la vie, les amours, ce sont des médiateurs avec mes parents et je sais qu'ils m'aideront en toutes circonstances.
    Par contre, je regrette souvent de ne pas avoir eu des frères ou soeurs ayant à peu de choses près mon âge... Car chez moi pas de cousinade, pas de soirée avec mes frères et soeurs (du moins pas jusqu'à mon adolescence et encore ce n'est pas pareil...). J'ai surtout le coeur serré quand je suis dans la famille de mon chéri, avec son petit frère et ses 10 cousins ayant le même âge...
    Mais d'un autre côté je me dis que j'ai de la chance, j'ai eu uniquement les bons côtés. Et pour faire la fête avec des gens de mon âge j'ai mes amis... Et comme on dit on choisit ses amis et pas sa famille, alors qui c'est si j'avais eu un frère ou une soeur avec +/- 4 ans de différence avec moi, peut être qu'on ne se serait pas entendus ?

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    1. C'est sur on ne peut pas savoir comment notre vie aurait été si on avait eu un frère ou une soeur rapproché. Tu vois moi c'est ce qui me manque, un frère ou une soeur même beaucoup plus âgé pour demander conseil, pour raconter mes joies et mes peines, pour faire le médiateur dans la famille, pour partager plein de choses. Et les amis ce n'est pas pareil. Enfin moi c'est mon avis. J'accorde beaucoup d'importance aux liens du sang.

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  19. Je suis fille unique et je me reconnais totalement dans tout ce que tu as écrit. Ca me touche beaucoup d'ailleurs.
    Enfant je pensais que c'était le mieux et maintenant je sens souvent cette solitude, cette pression, je n'ai pas eu une enfance malheureuse, mais finalement j'ai peu de souvenir heureux.

    Aujourd'hui j'ai un petit garçon de bientôt 2 ans 1/2 et je suis enceinte de mon 2e parce que je ne veux pas qu'il soit tout seul comme je l'ai été.

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    1. Je suis contente de voir que ce que j'écris te touche :) Et je me sens moins seule en constatant que d'autres vivent la même chose!
      Je te souhaite beaucoup de bonheur avec tes deux enfants :) Je suis sure que tu sauras leur offrir ce dont tu as manqué!

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  20. Au départ, je voulais plusieurs enfants. maintenant que la miss est là, pas sure qu'on arrive à faire un second mais je ne culpabilise plus à l'idée: bcp de cas dans mon entourage où les frères et soeurs sont déchirés... Comme tu dis, chaque cas est unique, on ressent de la tristesse :-(

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    1. Tu as raison de ne pas culpabiliser! Ce n'est pas parce que tu n'as qu'un enfant qu'il sera malheureux, loin de là! A vous, parents, à faire en sorte qu'il se sente bien dans ce monde!

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  21. Bonjour, tout d'abord merci de ne pas avoir fait un article trop à charge : je ne partage pas votre vision de l'enfant unique mais vous les avez présenté de manière intime, sans haine ni jugement pour les autres, c'est appréciable. Moi je suis l'ainée de deux. Mon mari est enfant unique : et nous n'aurons qu'un enfant, pas forcément par chois mais qu'importe. Voici notre expérience : ma soeur et moi n'avons que trois ans de différence ... et un monde nous sépare depuis l'enfance : nous sommes l'opposée, moi la bohème à ce qu'on dit, elle la bourgeoise. Nous n'avons jamais joué ensemble, elle ne voulait pas. Nous n'avons pas partagé nos joies et nos peines d'enfants, d'adolescente, nos premiers amours et nos ressentis de maman, pourtant habitant à 300 m l'une de l'autre. Ma vie ne l'interesse pas et pourtant moi je donnerais tout autant pour mes neveux que mon propre fils. Quand nos parents seront agés, c'est probablement moi qui m'occuperai d'eux, je l'ai déjà fait avec mes grands-parents. Elle n'a été là que pour l'héritage ! Pour résumer, pas fameux ! Mon mari est enfant unique. Il n'a jamais ressenti de manque car il était entouré des enfants du reste de sa famille et des amis de ses parents. Il n'est pas la caricature du fiston à sa maman, il n'est pas macho et partage énormément. Peut etre une explication à son statut d'enfant unique : c'est toujours chez lui que se faisaient les soirées, et maintenant chez nous. Il est extremement ouvert, généreux. J'espère que mon fils grandira dans le même esprit, après les années nous le diront.

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    1. Je suis contente que mon article vous ait plu malgré le fait que vous ne partagez pas mon avis.
      Je suis désolée pour vous que vous n'ayez pu vous entendre avec votre soeur, c'est triste, surtout que son comportement laisse à désirer visiblement. Votre mari est enfant unique mais a eu la chance d'être entouré d'autres enfants, cela a contribué à sa sociabilisation. Pour ma part, j'étais complètement seule.
      J'espère que votre fils suivra les traces de son papa, à vous de lui donner l'exemple :)

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  22. Ici, dans mon cas, je suis un peu un mélange des deux. J'ai été élevée comme enfant unique mais j'ai des frères et sœurs.

    Je suis la plus petite de la famille. Mon papa à eu deux enfants avant de se mettre avec ma maman. Ma maman à eu 2 enfants avant de sa mettre avec mon papa.
    J'ai deux frères et deux sœurs. Mon plus grand frère a 26 ans de plus que moi et la plus petite de mes grandes sœurs a 11 ans de plus que moi.

    J'ai été élevée avec mon frère et ma sœur du coté de ma maman mais je ne m'en souviens plus, ils sont partis tôt de la maison du coup j'ai été élevée comme une fille unique.

    J'ai toujours été super jalouse de mes frères et sœurs, qui eux avaient grandit ensemble. En plus ils portaient le même nom !
    Mes parents se sont séparés quand j'avais 5 ans mais sont toujours restés en très bon termes. Du coup rien de tout ça ne m'a marqué.
    Par contre en étant seule à la maison, je suis devenue hyper fusionnelle avec ma maman. vers l'age de 12-13 ans j'ai commencé à devoir m'en occuper seule (elle était malade) car mes frères et sœurs avaient leurs vies, leurs enfants, n'avaient pas le temps.
    A l'age de 14 ans elle m'a quittée, du coup en tant qu'enfant unique, mon monde s’effondrait. Mon père lui était la les weekends, pour les fêtes, pour le plaisir quoi. C'était un papa cool :D Du coup quand j'ai été vivre chez lui rien n'allait, il ne savais pas me mettre de limites et n'avait pas l'habitude de s'occuper d'une ado.
    C'est mon plus grand frère qui m'a pris chez lui et m'a remis dans le droit chemin. Mon papa est donc redevenu le papa qui est la pour tout ce qui est cool :D
    Mon papa est décédé quand j'avais 21 ans.

    Maintenant je n'ai plus de parents mais j'ai pleins de frères, sœurs, neveux, nièces, belles-sœurs, beaux-frères...
    Et comme je suis toujours la plus petite je suis chouchouté comme pas permis :) et mes enfants pareils.

    Je suis un peu l'enfant unique de tout mes frères et sœurs... :)

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    1. Ton histoire est à la fois triste et belle. Je suis désolée pour toi que tu ais perdu tes parents si jeune. Mais heureusement que tu avais une fratrie. La relation que tu as tissée avec eux tous est vraiment belle, c'est une chance! Tu es un peu enfant unique, c'est vrai mais, contrairement à moi qui suis réellement enfant unique, tu as la chance d'avoir des frères et soeurs proches de toi, qui ont pour certains joué le rôle de parent de substitution. Ton parcours de vie n'a pas dû être facile mais je sens dans ton témoignage que tu as été bien entourée :)

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  23. De très jolis textes que tu nous propose !

    Je suis également fille unique, je suis d'accord avec toi pour certaines choses, comme la grande pression sur les épaules, cependant " tu n'apprends pas le partage. Sauf si tes parents te mettent à la crèche. Mais si ce n'est pas le cas, tu seras égoïste" .

    Je ne suis pas tout à fait d'accord, on est tous un peu égoïste cela fait parti de l'Homme et c'est vital, de plus la crèche n'entre en rien de le fait de lutter contre l'égoïsme, surtout pour les enfants avant l'âge de 3 ans.

    Mais les enfants uniques sont créatifs ( comme tous d'ailleurs) ; quand j'étais petite ok, je n'ai jamais eu de jeux de sociétés, ok, mais mais j'ai inventé un métier de fou : créatrice de pantoufle de verre avec un petit poisson rouge dans le talon, rempli d'eau évidement.... fin je crois ^^


    Bises.

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    1. Merci pour ton compliment :)
      Oui, tu as raison, nous sommes tous un peu égoïstes mais je pense qu'en étant seul, on n'apprend pas à partager avec d'autres enfants. Après peut-être que la crèche n'y change rien mais moi j'ai souvenir qu'à 5 ans, je refusais catégoriquement de prêter mes jeux car je n'étais pas habituée à jouer avec d'autres enfants.
      Après c'est vrai que les enfants uniques sont créatifs! Moi je jouais à la maitresse d'école et je faisais les élèves en même temps. Créatrice de pantoufle de verre avec petit poisson dans le talon c'est sympa :p Idée à exploiter!

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  24. Que de versions différentes et finalement heureusement. Moi je suis fille unique, petite fille unique, nièce unique... Pas de chance. Celle que j'ai eu, c'est de vivre très tot dans tout un tas de familles et ensuite d'être interne pendant 9 ans... j'ai eu énormément d'amies et amis mais j'ai quand meme remarqué que les liens avec leurs frères ou soeurs étaient aussi très puissants et maintenant que j'en ai perdu beaucoup de vue, j'imagine quelque part qu'ils côtoient toujours leurs fratrie... Alors, j'ai voulu avoir deux enfants, rapprochés pour qu'ils ne se sentent jamais seuls et ça a bien fonctionné. Ils sont aujourd'hui âgés de 24 et 22 ans et meme si leurs jobs sont totalement opposés, ils aiment se voir et je pense que plus tard, ils seront heureux de partager encore d'autres moments avec leur famille respective...

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  25. Je dirai que peu importe la situation il y a toujours des avantages et des inconvénients... Jai de bons et mauvais souvenirs... 2 grands frères... La vie est dure et rien n'est jamais parfait mais je pense qu'il faut regarder ce qu'on a eu au lieu de toujours regarder ce que nous n'avons pas eu car oui nous ne pouvons pas tout avoir mais le propre de l'être humain est bien de lorgner sur ce que possède le voisin au lieu de se réjouir de ce qu'il a. C'est vrai il n'y a pas de regrets à avoir où se dire "cela aurait pu être mieux si" non ça ne sert à rien. On a eu ce qu'on a eu et on a bien de la chance.

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N'hésite pas à me laisser un p'tit mot, ça me fera plaisir ;-)

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